EPREUVE ORALE DE CONTROLE
ECONOMIE - DROIT

 

Préparation    : 40 minutes
Oral               : 20 minutes

 

PREMIERE PARTIE :

Citez les principales contraintes juridiques, économiques et sociales qui pèsent sur les rémunérations.

Définissez : la productivité du travail..

Caractérisez de façon succincte les éléments d'identification d'une personne physique et d'une personne morale.

DEUXIEME PARTIE :

Exploitez le document en annexe pour répondre aux questions suivantes :

1°) Caractérisez brièvement l'évolution des prix.

2°) Qu'appelle-t-on une politique de désindexation des salaires sur les prix ?

3°) Quels éléments permettent d'expliquer l'évolution des prix en 1997 ?

TROISIEME PARTIE :

Dans un exposé struturé, vous présenterez dans un premier temps quelles sont les causes de la crise économique actuelle pour ensuite examiner les moyens de lutte contre la crise qui ont été mis en oeuvre.

ANNEXE

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MARDI 13 JANVIER 1998

Les prix à la consommation n'ont augmenté que de 1,1 % en 1997

L'inflation a enregistré l'une de ses plus faibles progressions depuis quarante ans.

Les prix à la consommation ont enregistré, en 1997, une hausse parmi les plus faibes depuis près de quarante ans. C'est ce que mettent en évidence les dernières statistiques de l'Insee, publiées lundi 12 janvier. Selon la première évaluation de l'institut, les prix sont, en effet, restés stables (0 %) en décembre. En glissement sur l'ensemble de l'année, la hausse est donc limitée à 1,1 %. En cours d'année, le glissement annuel des prix était même tombé encore plus bas, ne s'établissant qu'à 0,9 % en avril et mai. Ces niveaux sont historiquement très faibles. Dans la période récente, la performance n'a été approchée qu'une seule fois, en 1994, année au cours de laquelle la hausse des prix n'avait pas dépassé 1,6 %.

Cette très faible progression des prix enregistrée en 1997 recouvre, poste par poste, des évolutions disparates : les prix de l'alimentation ont ainsi progressé de 2,5 % sur l'année, ceux des produits manufacturés de 0 % et ceux des services de 1,4 %.

Plusieurs facteurs expliqent cette modération. D'abord, le résultat de 1997 confirme que la France est entrée, depuis le milieu des années 80, dans une période longue d'inflation basse. C'est le produit de la politique de "désindexation" des salaires sur les prix qui a été instaurée en 1982-1983, lors du virage de la rigueur, et qu'aucun gouvernement, depuis, n'a remise en cause.

Des causes conjoncturelles sont, en outre, venues accentuer ce mouvement structurel de désinflation. Tout au long de l'année, la croissance française a, en effet, été tirée par la demande étrangère, tandis que la demande intérieure, elle, est restée très peu dynmique. Cette tendance a donc contribué à une forte modération des prix. Cette modération, qui est d'ailleurs commune à la plupart des pays industrialisés, a été renforcée par les effets retardés de la forte baisse du prix des produits importés en francs, intervenue au second semestre de 1996.

Pour le début de 1998, la tendance ne devrait guère changer. Dans ses dernières prévision (Le Monde du 20 décembre 1997), l'Insee estimait que, "dans un contexte de consolidation de la consommation des ménages", le glissement annuel des prix devrait seulement remonter à 1,4 % à la fin du premier semestre, l'inflation "sous-jacente", quant à elle, ne dépassant pas 1,2 %. La France resterait donc durablement à des niveaux d'inflation exceptionnellement bas.

Laurent Mauduit

BACCALAUREAT TECHNOLOGIQUE

STT

SESSION DE 1998

     OPTION       Economie - Droit     SUJET 2
     EPREUVE   Oral de contrôle      Temps :   20 mn                 Coef. : 8
     REPERE       7/7/2 SAM    

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