EPREUVE ORALE DE CONTROLE
ECONOMIE - DROIT

Préparation    : 40 minutes
Oral               : 20 minutes

PREMIERE PARTIE :

1) Définir les principales personnes morales de droit privé.

2) Définir l'épargne des ménages et en distinguer les différentes formes.

DEUXIEME PARTIE :

Exploitez le document en annexe pour répondre aux questions suivantes :

1) Indiquez les quatre indicateurs pris en compte dans le schéma..
2) Décrivez leur position en 1996 et 1997 et expliquez l'évolution constatée.
3) Etablissez le lien entre la situation des échanges commerciaux et la croissance.
4) Expliquez le titre donné à ce schéma.

TROISIEME PARTIE :

Après avoir montré la nécessité d'une bonne communication dans l'entreprise, vous présenterez ce que le droit du travail a prévu pour la favoriser et la garantir..

ANNEXE

L'éconmie française dopée par l'extérieur

L'économie française va de mieux en mieux en cette fin 1997. Sur l'ensemble de l'année, la croissance du PIB devrait dépasser 2 %, le niveau moyen observé depuis 1974. Les instituts de conjoncture prévoient une progression de 3 % en 1998. L'activité, qui avait touché le fond à la fin de l'année 1995 et au début 1996, avec une période de croissance nulle, semble donc repartir.

Ce nouveau climat, la France le doit d'abord à l'étranger. La machine tourne en bonne partie grâce aux exportations. Ainsi, 1997 devrait se terminer sur un excédent record de la balance des biens et services d'environ 160 milliards de francs. Du jamais vu depuis la Seconde Guerre mondiale. Nos exportations devraient progresser de 7 % cette année, une performance semblable à cellles de l'Inde, de la Malaise, de Taïwan ou de la Corée... Si l'on en croit les prévisions de l'Insee, le supplément de revenu engendré par les ventes à l'étranger en 1997 correspondrait à peu de choses près à la hausse de notre PIB. A elle seule, la variation de notre solde commercial expliquerait le tiers de la croissance !

Le dynamisme des exportations

L'excédent de notre commerce extérieur est lié à plusieurs facteurs. D'abord, en grande partie, à l'atonie de l'activité intérieure qui entraine de faibles imporatations. Cette année, la consommation et l'investissement, qui représentent respectivement 60 % et 20 % de l'activité ne devraient augmenter que de 1 %. Mais, le dynamisme des exportations n'en reste pas moins vrai. Il est favorisé par la croissance élevée de nombreux pays du monde (Etats-Unis, Royaume-Uni, Asie, etc.) avec qui l'Hexagone commerce et, plus récemment, par la forte hausse du dollar. Ce solde résulte aussi d'éléments structurels : la politique de désinflation compétitive amorcée au milieu des années 80 a porté ses fruits, les entreprises françaises sont effectivement beaucoup plus compétitives aujourd'hui qu'hier (voir Alterantives Economiques n°152 octobre 1997).

Et l'emploi dans tout ça ? En la matière, les résultats de la politique économique sont nettement moins probants. Le chômage atteint un niveau record dans notre pays. Il commence à diminuer lentement avec une croissance de l'activité de 2 %, mais il faudrait une activité bien plus intense pour venir à bout du phénomène : à un rythme de 1000 000 chômeurs en moins par an, il faudrait vingt-huit ans pour revenir à un million de sans-emploi !

Le carré magique de 1997

Lecture : le "carré magique" permet une lecture immédiate de l'évolution des autres principaux indicateurs de l'économie. Plus la surface est large, meilleure est la santé de l'économie.

Source Insee - OFCE

Pour voir la proposition de corrigé :