EPREUVE ORALE DE CONTROLE
ECONOMIE - DROIT
Préparation : 40 minutes
Oral :
20 minutes
PREMIERE PARTIE :
Définissez :
- le salaire
- le concept de qualité
Citez les principales contraintes économiques et sociales qui pèsent
sur les rémunérations.
DEUXIEME PARTIE :
Exploitez le document en annexe afin de répondre aux questions
suivantes :
1°) Présentez le projet de partage du temps de travail dans l'entreprise.
2°) Présentez les arguments de la direction et des syndicats.
TROISIEME PARTIE :
Dans un exposé structuré, en vous appuyant sur certaines dispositions législatives et réglementaires, vous expliquerez pourquoi le législateur a jugé nécessaire de créer un droit de la consommation.
ANNEXE
PAYS DE LA LOIRE
Le groupe agroalimentaire vendéen veut appliquer la loi Robien pour réduire la semaine
de travail à 33,18 heures.
Enjeux : la création de 250 emplois nouveaux.
Fleury Michon : 33 heures pour créer 250 emplois
De notre correspondant de Nantes.
Les tracts communs signés par la direction et les syndicats sont plutôt rares en France
quand il s'agit de s'adresser à l'ensemble du personnel d'une entreprise. C'est pourtant
ce qui se passe chez Fleury Michon en Vendée, où la direction, la CFDT (majoritaire dans
l'entreprise), FO et le Groupement autonome des cadres (GAC) ont décidé de publier
ensemble leur projet de réduction et réorganisation du temps du travail qui sera soumis
demain mardi à l'approbation des 2.450 salariés vendéens du groupe (sur un effectif
total de 3.000 personnes en France).
La direction et ces trois syndicats expliquent leur souhait de rentrer dans le cadre de la loi Robien, en réduisant le temps de travail hebdomadaire de 37 à 33,18 heures sans réduction de salaire. Côté social, cela permettrait la création de 250 nouveaux emplois ainsi que la titularisation d'une centaine de personnes qui travaillent sous contrat à durée déterminée. Côté économique, il s'agit d'optimiser l'utilisation de l'outil industriel en se créant la possibilité de faire fonctionner les usines six jours sur sept au lieu de cinq. "On pourrait ainsi travailler moins individuellement, mais davantage collectivement, tout en créant des emplois", résume Stéphane Petit, directeur de la communication du groupe, au nom de son PDG Yves Gonnord. Ce PDG milite depuis toujours pour "l'alliance de la performance économique et de la performance sociale". C'est lui, par exemple, qui a réduit une première fois le temps de travail à 37,5 heures en 1982 et instaura l'allocation parentale pendant trois ans avec 3.100 francs mensuels.
Flexibilité accrue
Seul le syndicat CGT est contre le projet. Parce que celui-ci implique une modulation et
une flexibilité accrues que la direction juge indispensables pour mieux répondre à ses
marchés. Si l'accord est signé et entériné par l'administration - qui a accepté
d'attendre le 24 novembre pour recevoir le dossier -, la réduction-réorganisation du
temps de travail se traduirait en effet par une modulation hebdomadaire comprise entre 21
et 42 heures contre de 32 à 42 heures actuellement. En clair, pour les salariés, des
semaines de travail de trois à cinq jours, plus un maximum de six semaines de six jours
par an. Les salaires seraient maintenus et le taux de primes progresserait même de 11 %.
Mais, en contrepartie, les augmentations générales seraient modérées pendant trois
ans, en moyenne de 1 % en dessous de ce que préconise la Fédération des industries de
la charcuterie (FIC), avec un plancher de + 0,5 % par an.
Yves Gonnord demande une adhésion massive à ce projet qui permettrait également à l'entreprise de se mettre en conformité avec la loi sur les 35 heures, deux ans avant la date-buttoir. "Il est clair que la direction espère beaucoup plus que 51 % de salariés favorables au projet", confirme Stéphane Petit. Les 2.450 personnes qui travaillent dans les usines vendéennes auront cette donnée en tête demain, qui s'annonce comme une journée historique pour l'entreprise. Celle-ci a pour elle des résultats économiques très positifs : au cours du dernier exercie, le chiffre d'affaires a progressé de 25 % pour atteindre 2,57 milliards de francs.
Les échos. Le 17/11/97
BACCALAUREAT TECHNOLOGIQUE STT SESSION DE 1998 |
OPTION Economie - Droit | SUJET 6 | |
EPREUVE Oral de contrôle | Temps : 20 mn Coef. : 8 | ||
REPERE 7/7/6 SAM |
Pour voir la proposition de corrigé :